Au détour du chemin....

Publié le par stf006

Au détour du chemin


Des choses arrivent sans que l'on ne les voient venir. Parce que ce n'est ni l'endroit, ni le moment, ni les circonstances adéquates.. parce que ces facteurs se sont présentés de meilleure manière auparavant sans effet.
Et pourtant, l'alchimie peut se produire à chaque instant, sans prévenir, sans s'annoncer, sans aucun signe avant-coureur...
Et c'est ce qui est arrivé.
J'étais amoureux de ma femme. je dis "ma femme" alors que c'est ma concubine; mais cela fait déjà longtemps que je la présente ainsi. Mais amoureux n'est pas le bon terme car il manque un notion d'évolution. Je ne suis pas amoureux de ma femme, mais plutôt de plus en plus amoureux de ma femme. Je ne vais pas retracer notre histoire ici, mais d'une histoire sans lendemain s'est développé un amour presque insoupsonné. De mon coeur meurtri, blessé, aux multiples cicatrices, voire inexistant par moments, je ne me doutais pas qu'il puisse s'éclore un tel amour. Mais il s'est adapté, aidé par des instants tendres, complices et romantiques, cimenté par des désaccords parfois cycloniques....
Voilà quatres années que nos coeurs se cotoient et s'aimantent. cela fait déjà longtemps que je ne trouverai pas plus de bonheur ailleurs, qu'elle est taillée pour moi, envoyée du ciel...
Mais voilà, tout ça, c'était avant....

C'était avant le déclic. Un désaccord, une incompréhension, une prière, une ballade, où sonnait une église....
C'est en contre-bas que tu t'es assise.... je t'ai observé, et ce fut le déclic.... ou le dénut du déclic...
Il a fallu que j'ouvre mon coeur, que je pleure à tes côtés, que tu vois bon nombre des miens dont je cachais l'existence. Les blessures, les coups du sort, les fantômes qui me hantent... ils sont tous sortis de mon coeur quand je l'ai ouvert à toi. Ils faut dire qu'ils étaient à l'étroit : ils s'étaient installés au fur et à mesure de mon existence, se mettent dans un coin, se casant par ci, se cachant par là... Mais mon amour pour toi croissant à outrance, ne leur laissait de moins en moins de place. Et comme un ballon de baudruche trop gonflé, mon coeur a explosé, se mettant à nu devant toi, sans pudeur ou presque, extériorisant mes sentiments... C'est parti dans tous les sens, tels une tempête...


Mais au final, le sentiment toujours en place était l'amour fou que j'ai pour toi. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé. Je suis prêt à tout, même à tuer si ta vie en dépandait. Tu es la femme de ma vie...... Je ne veux pas seulement vivre avec toi, mais vivre des moments forts avec toi.
Et le moment le plus fort sera certainement l'enfant de notre union, le résultat de la multiplication de nos amours, de nos corps, de nos âmes...
Je suis fondu de toi...
Et ça s'est révélé, juste là, au détour d'un chemin, alors que rien ne l'annonçait...

 

Publié dans Etat d'âme

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article